Nous assistons à des surprises retentissantes dans les éliminatoires sud-américaines du Mondial 2026. L’Équateur et la Bolivie viennent de créer la sensation en s’imposant respectivement face aux géants argentins et brésiliens. Ces victoires bouleversent la hiérarchie continentale et redéfinissent les enjeux qualificatifs pour la prochaine Coupe du monde.
L’Équateur terrasse l’Argentine et consolide sa position
Sur la pelouse équatorienne, nous avons observé une performance remarquable de la Tri face à l’Albiceleste. Enner Valencia transforme un penalty crucial dans les arrêts de jeu de la première période, offrant à son équipe une victoire historique après dix années d’attente. Cette réussite permet à l’Équateur de conforter définitivement sa deuxième place dans le classement des qualifications sud-américaines.
La rencontre s’avère particulièrement tendue avec les expulsions de Nicolas Otamendi côté argentin et de Moises Caicedo pour l’Équateur. Leonardo Balerdi, défenseur marseillais, évolue dans la charnière argentine lors de cette défaite inattendue. L’absence de Lionel Messi pèse visiblement sur l’animation offensive de l’Albiceleste, privée de son meneur de jeu habituel.
Cette victoire de prestige démontre la progression constante du football équatorien sur la scène internationale. Nous constatons que les joueurs dirigés par leur sélectionneur ont su exploiter leurs atouts face à des Argentins diminués. La qualification pour le Mondial 2026 étant déjà acquise, cette performance renforce la confiance de l’équipe avant le tournoi.
La Bolivie réalise l’exploit face au Brésil en altitude
Au stade municipal d’El Alto, perché à plus de 4000 mètres d’altitude, nous découvrons une Bolivie métamorphosée. Miguel Terceros inscrit le but décisif sur penalty dans le temps additionnel, offrant aux siens une victoire historique contre la Seleção. Cette première réussite face au Brésil depuis 2009 propulse la Bolivie vers les barrages intercontinentaux grâce à sa septième position.
L’attaquant d’America MG permet à son pays de caresser le rêve d’une quatrième participation mondiale après 1930, 1950 et 1994. Nous soulignons l’importance de cette performance réalisée dans des conditions d’altitude extrêmes, terrain de prédilection des footballeurs boliviens. La défaite simultanée du Venezuela face à la Colombie consolide définitivement cette qualification pour les barrages.
Oscar Villegas et ses protégés savourent ce moment historique tout en gardant les pieds sur terre. Le chemin vers la qualification directe reste semé d’embûches avec les barrages intercontinentaux à négocier. Cette victoire symbolise néanmoins la renaissance du football bolivien après des années difficiles sur la scène continentale.
Les barrages intercontinentaux dessinent un nouveau défi
Nous analysons le système complexe des barrages intercontinentaux qui attend la Bolivie en mars 2026. Six équipes s’affronteront dans cette compétition décisive : une formation sud-américaine, une océanienne, deux représentants de la zone CONCACAF, plus une équipe asiatique et une africaine. Le format privilégie les nations les mieux classées FIFA qui attendront directement en finale.
Les quatre équipes les moins bien positionnées au classement mondial s’opposeront en demi-finales les 23 mars 2026. Les vainqueurs rejoindront ensuite les deux têtes de série pour disputer les finales du 31 mars. Seuls les lauréats de ces deux confrontations décisives obtiendront leur sésame pour le Mondial américain.
Cette formule offre une seconde chance aux formations éliminées de justesse dans leurs zones respectives. Nous estimons que la Bolivie possède des atouts non négligeables pour franchir ces obstacles, notamment son jeu en altitude qui déstabilise traditionnellement ses adversaires. L’expérience acquise face aux grandes nations sud-américaines constituera un avantage précieux pour ces rencontres couperet.
Des résultats qui rebattent les cartes continentales
Ces défaites simultanées du Brésil et de l’Argentine illustrent parfaitement l’évolution du football sud-américain contemporain. Nous observons un nivellement par le haut qui permet aux nations historiquement dominées de rivaliser avec les géants continentaux. L’Équateur confirme sa montée en puissance tandis que la Bolivie retrouve ses lettres de noblesse footballistiques.
Pour le Brésil, cette contre-performance soulève des interrogations sur la stratégie mise en place par le sélectionneur. La Seleção reste néanmoins qualifiée pour le Mondial mais devra retrouver sa superbe pour aborder sereinement la compétition. L’Argentine, championne du monde en titre, encaisse un revers qui ne remet pas en cause sa qualification mais interroge sur sa capacité à défendre son titre.
Ces bouleversements promettent un Mondial 2026 particulièrement ouvert et indécis. Nous anticipons des surprises similaires lors du tournoi principal, avec des équipes sud-américaines déterminées à bousculer la hiérarchie établie. L’élargissement à 48 équipes participantes favorise cette démocratisation du football mondial de haut niveau.


